SOUS VENANCE KONAN,
LE MILITANT DE LA HAINE
DEVENU DIRECTEUR GÉNÉRAL, FRATERNITÉ MATIN, LE JOURNAL GOUVERNEMENTAL DE L’ÉTAT DE CÔTE D’IVOIRE A AMORCÉ SA DESCENTE AUX ENFERS.
Fraternité Matin est en grand danger selon le site d’information en ligne, france.info dans sa rubrique Geopolis, section Afrique, « la Société nouvelle de presse et d’édition de Côte d’Ivoire (SNPECI), propriété de l’Etat ivoirien et éditrice du journal, va licencier 123 employés, qui s’ajoutent à 32 départs volontaires, selon une note datée du 16 novembre 2018 transmise aux représentants du personnel, soit 155 départs sur un effectif total de 339 personnes.
Onze journalistes figurent parmi les licenciés, soit un quart de la rédaction. Pour justifier ce plan social massif, qui doit prendre effet le 18 décembre, la SNPECI invoque sa situation financière très dégradée. Les ventes de «Fraternité Matin» atteignent moins de 5.000 exemplaires par jour, selon les chiffres publiés par le Conseil national de la presse ivoirien sur son site internet… »
Déjà hier les internautes ivoiriens avaient abondamment donné l’information concernant le licenciement de 155 travailleurs (informations Wazi Guipié). En parcourant la toile ce matin c’est Jean-Louis Gayandet qui nous fournit les résultats d’un audit réalisé sur le groupe de presse. Selon les résultats publiés par Gayandet, il est clairement mentionné : « À l’issue d’une analyse fine de l’activité’’ note ‘’ l’absence d’une vision stratégique clairement définie et acceptée par tous’’, ‘’la gestion de l’entreprise en dehors des recommandations ou plan d’actions arrêtées au titre du plan stratégique 2011-2015’’, ‘’la non-maitrise des charges d’exploitation de l’entreprise (7,8 milliards Cfa en 2017 contre 3,8 en 2012), ‘’le taux d’invendus passe de 32% en 2012 à 49% à fin 2015’’, de ‘’ligne éditoriale inadaptée… »
Lorsque nous lisons bien, les résultats de l’audit nous donnent les raisons profondes qui sont à l’origine de la plongée dans l’abîme de Fraternité Matin, ce groupe qui se targuait d’être le premier groupe de presse de la Côte d’Ivoire depuis 1960, parce que soutenu par les budgets fonctionnels du gouvernement ivoirien dont il est d’ailleurs le premier porte voix. Cependant, pour notre part, nous faisons une autre analyse qui sans être nécessairement la principale cause peut expliquer, les problèmes que connait aujourd’hui Fraternité Matin. Venance Konan, l’actuel directeur général du groupe est en lui seul un élément important de la dégringolade de Frat Mat.
En effet, voilà quelqu’un qui dit être journaliste et qui passe tout son temps à véhiculer la haine dans ses écrits. Mais pour qui écrit-il ? Pour ses maîtres ou pour ses lecteurs ? Comment un Directeur général peut-il passer tout son temps à calomnier, à dénigrer des leaders politiques qui ont derrière eux de millions d’ivoiriens lecteurs de journaux, et dire que les numéros de son quotidien peuvent ils être achetés ? Comment quelqu’un peut-il passer tout son temps à stigmatiser un groupe ethnique au profit d’un autre groupe ethnique dans un pays qui en compte une soixantaine et vouloir être pris au sérieux ?
En conséquence lorsqu’on confond ses sentiments personnels, ses délires haineux avec le management d’un groupe, même s’il bénéficie du soutien budgétaire de l’État a besoin de résultats financiers, c’est le résultat auquel on arrive que Fraternité Matin est arrivé aujourd’hui. Nous ne nous réjouissons pas des problèmes de Fraternité Matin parce que ce sont des Ivoiriens qui sont mis à la rue par la gestion d’un aventurier. Nous attirons l’attention de nos gouvernants s’ils ont la conscience d’assurer le bien être des populations de savoir choisir les responsables qui doivent diriger des entreprises importantes comme Fraternité Matin.
Avec Alexis Gnagno et Léandre Sahiri

